Ce terme est
emprunté au vocabulaire musical dont on se sert en Perse et dans l'Inde
pour désigner certains modes d'expression musicale ou poétique. |
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En parlant de lui-même Pir-o-Murshid Hazrat Inayat Khan écrivit en 1922 dans un de ses carnets de notes: "Je suis né musicien dans une famille de musiciens, nourri par la musique, élevé dans une ambiance musicale. J'ai vécu dans la musique, j'ai aimé la musique jusqu'à ce que la musique commence à m'apparaître comme une simple expression en miniature de la Vie qui est toute entière musique. J'ai alors recherché le Musicien en Lequel j'ai trouvé la source de ma vie. C'est cette poursuite qui m'a tenu occupé". Et en 1925, il dicta les lignes suivantes: "J'ai abandonné ma musique. Dans le service de Dieu l'on doit sacrifier ce qui vous est le plus cher et c'est ce que j'ai fait. J'ai composé des chants, j'ai chanté et j'ai joué de la vîna, jusqu'à ce qu'enfin j'ai touché, grâce à cela, la musique des sphères. Alors chaque âme est devenue pour moi une note de musique, et la totalité de la vie est devenue musique. J'ai parlé, et les cœurs ont été attirés par mes paroles au lieu de l'être par mes chants. Maintenant je suis occupé à accorder les âmes, au lieu d'accorder les notes. J'avais joué de la vîna jusqu'à ce que mon cœur devint un instrument que j'ai donné au divin Musicien, l'Être Unique."
Depuis lors,
je suis devenu Sa flûte, |