ALANKARA |
Aucune prétention, aussi grande
soit-elle, ne peut t'égaler mon moi mystérieux; Dévoile Ton visage, Bien-aimé, que je puisse contempler Ta glorieuse vision. Élargis mon cœur, Seigneur, à la
largeur du ciel, Où que Tu jettes Ton regard, Bien-aimé, un soleil nouveau s'y lèvera. Enlève mon âme ô douce brise et transporte-la jusqu'à la demeure du Bien-Aimé. Puisse mon cœur refléter Ta lumière,
O Seigneur, Quand je contemple Ta glorieuse vision,
je suis porté à l'extase, Bien-aimé: O bouton de rose, Ton invasion, Bien-Aimé, dans la tempête, éveille mes passions les plus profondes. J'entends, Seigneur, Ton appel sans paroles dans la sublimité de la nature. La lumière est Ta face et l'ombre est Ton sein, Bien-Aimé. Amour, je ne sais si je dois t'appeler
mon ami ou mon ennemi. Mon cœur, rassemble-toi comme la rose tient ses pétales. Ton regard de faveur fait que le soleil
se lève dans mon cœur, Bien-aimé, O brise enivrante venant de sa demeure, tu portes mon cœur à l'extase. J'ai aimé dans la vie et j'ai été
aimé. Puissent les Cieux se refléter sur la
terre, Seigneur, Que ton Verbe, O Dieu, puisse devenir l'expression de ma vie. Parle-moi depuis le dedans, mon
Seigneur; Mon saint pèlerinage, O Dieu, est pour la demeure sacrée de Ton adorateur. Tu viens sur la terre, Seigneur, pour
sauver l'homme, Parle-moi, mon Seigneur, par les paroles de Ton Messager. Mon cœur n'est plus mien depuis que Tu en as fait Ta demeure, mon Seigneur. Tu exauceras mes souhaits, O Connaisseur de mon cœur . O Amour, j'abandonnerais trône et couronne pour devenir un esclave à Ta merci. Puissè-je m'oublier moi-même, Seigneur, pour devenir conscient de Ton Être. La nature chuchote doucement Ta Parole
à mes oreilles. C'est par Ta force seule que je puis soulever les responsabilités de la vie. Dans l'image de l'homme, mon Seigneur Bien-Aimé, je vois Ta propre expression. Dans la forme de l'homme je vois le portail qui mène à Ta demeure. Le cœur de l'homme est Ton sanctuaire sacré. Ta divine compassion rayonne pleinement du cœur de la mère. Par le cœur aimant de la femme se manifeste Ta grâce divine. La nature me chante Ta chanson. O idéal bien-aimé de mon âme, je Te
prie, Laisse-moi sentir Ton embrassement, Bien-Aimé, sur tous les plans d'existence. Mon cœur sensible est attiré
vers Toi, Seigneur, C'est Ta pureté divine qui est manifeste dans l'innocente expression de l'enfant. Quel que soit celui que je salue, c'est devant Ton trône que je m'incline. En sympathisant avec chacun, je T'offre mon amour, mon Bien-Aimé. Enseigne-moi, O seigneur, l'innocence de l'enfant, qui est un ange sur la terre. La nature est un pont à traverser vers Ta demeure. Mon cœur , comme un arbre dans la forêt, se tient patiemment dans l'attente. Vaste horizon, tu rends mon cœur vaste comme toi-même. Tu es ma vie et Tu es ma subsistance, Dieu. Mes lèvres contiennent la prière en
elles Chevauchant la monture de l'espoir, Une lance de foi austère dans la main, Les oreilles fermées au bruit
troublant du monde, J'avançai par les forêts épaisses du
perpétuel désir, Sentant toujours une présence dans
l'air, je demandai: Nature sublime, ta réflexion produit dans mon cœur la glorieuse vision de Dieu. Je m'incline vers toi, O terre mère, en vénération pour le Père aux Cieux. Les fleurs sont les empreintes de Tes pas dansants. Je te regarde la tête levée et les
paumes jointes en adoration, Espace, je trouve en toi le Dieu sans forme. Quand je suis absorbé dans Ta vision
glorieuse, Bien-aimé, Puissè-je ne pas être retenu dans les
Cieux, Seigneur, Depuis que mon âme a saisi Ta lumière, mon regard est devenu comète. Ta divine étincelle dans mon cœur est
comme la goutte de rosée dans la rose; Que Ton soleil brille dans mon cœur . Comme le soleil couchant, je penche bas ma tête à Tes pieds, en abandon aimant. Lève la barrière, Seigneur, qui nous divise, Toi de moi. Tu me guideras bien, Seigneur; Dans la rose en floraison, je vois le charme de Ton expression ravissante. Puisse ma foi être aussi ferme que les
montagnes, Seigneur, Immensité de l'espace, tu me montres la majesté de Sa présence. Depuis que Ton joyeux sourire a produit
une nouvelle lumière dans mon cœur, Puisse mon moi imparfait avancer vers
Ton Être Parfait, Seigneur, Voix silencieuse, dans la tranquillité de la nuit je t'entends chuchoter. La brise qui souffle avec douceur allume le feu de mon cœur . Quand je vois dans Ta main une épée
dégainée, Bien-aimé, Envoie sur l'humanité, Seigneur, l'ondée de Ta miséricorde et de Ta compassion. Mon cœur fond dans Ta lumière, Bien-aimé, comme la neige au soleil. Toute branche devient Ton roseau, Mon âme, comme une boussole, Providence, Tu m'enseignes la patience, Nature sublime, par Ta patiente attente. Dans la lumière je contemple Ta
beauté, Bien-Aimé; Que Ton serviteur, O Seigneur, soit mon Maître. Bien que la vie toujours changeante
soit ma nature, La lumière est Ton rayonnement divin,
Bien-Aimé, Ma vie se hâte vers Toi comme le souffle du vent. Que Ta connaissance divine s'étende
sur mon cœur C'est Ta douceur, Bien-Aimé, que je ressens avec joie dans le doux parfum de la rose. Mon cœur est devenu un océan,
Bien-Aimé, Arbre, tu me bénis par tes mains étendues. La terre est attirée par la terre; J'entends Ton soupir, Bien-Aimé, dans la brise du matin. Creuse mon cœur , Bien-Aimé, Mon âme est Ton esprit, mon Maître, maintenant que je n'existe plus. C'est Toi, Bien-Aimé, que je vois dans tous noms et toutes formes. Tu es plus près de moi que mon propre être. Que Ta puissance me fortifie, que Ta
lumière m'inspire, Seigneur, Ma vie s'écoule vers Toi, ô océan divin, comme la rivière s'en va vers la mer. Rose, dans tes pétales je vois les joues roses de ma Bien-Aimée. Fais que je me perde, Bien-Aimé, dans Ta vision. Que chaque moment de ma vie chuchote Ton Nom à mes oreilles. Tu souffles sur le feu de mon cœur ,
Bien-Aimé, La lumière est Ton oeil, Bien-Aimé, et l'ombre est sa pupille. Sois devant moi, Seigneur, quand je suis éveillé et en moi quand je dors. Dans ma vénération pour ceux qui sont âgés, je T'adore, ô Dieu. Je bois le vin de Ta présence divine et je me perds moi-même dans son ivresse. Que mon âme reflète, Bien-Aimé, la beauté de Ta couleur et de Ta forme. Que mon cœur fleurisse dans Ton amour comme la rose. Aussi invisible que l'espace, Enseigne-moi, Seigneur, à marcher sur la mer de la vie. Même les branches dansent d'extase quand elles reçoivent Ton message. Nature sublime, puisse mon cœur trouver le repos dans ta tranquillité. Dans la lumière Tu es manifeste, Dieu, dans l'ombre Tu es caché. Encore une coupe, Bien-Aimé, que je puisse me perdre entièrement. Je vois la beauté du Bien-aimé dans toutes les couleurs et toutes les formes. Les fleurs me parlent de Ton charme et me disent à quel point Tu es beau. Emplis mon cœur de Ta divine
beauté Les Cieux ont Ta lumière et la terre a Ton ombre. Douce brise, ton contact est pour moi la caresse du Bien-Aimé. Laisse-moi m'élever vers Toi avec le soleil levant. Le soleil se couche, la lune décroît,
le printemps passe, l'année finit. Vent qui souffle, transporte mon
message, je te prie, Nous verrons qui tiendra jusqu'à la
fin, de mon adversaire tenace ou de moi, Les vagues de la mer, tout comme moi, O nature sublime, chargée d'esprit divin, tu dis la prière qui s'élève de mon cœur . Que mon cœur réfléchisse Ta
lumière divine, Seigneur, Bonheur, tu joues certes à cache-cache
avec moi; Mon intuition, m'as-tu jamais déçue? Puissè-je être dissous dans Ton océan divin comme une perle dans le vin. Seul sur la mer, seul sur la terre. Mon moi consciencieux, Puisse mon cœur devenir la
fontaine de Ta vie infinie, Je vois Ton mystère caché, Bien-aimé, sous les pétales de la fleur. Mon cœur , retiens bien l'huile qui garde la lumière incandescente. Douleur, camarade de toute ma vie, Avec l'ouverture et la fermeture de Tes
yeux, Bien-aimé, Mon moi! Mon cœur est porté aux larmes par ton mouvement rapide, ô air léger. Ceux à qui Il a donné liberté d'agir
librement sont cloués sur la terre; Mon sens de la honte, n'ai-je pas tenu
haut ton honneur, La rose qui s'éparpille m'apporte Ton
parfum, Bien-Aimé, Élève-moi, Seigneur; ne me laisse pas me noyer dans la mer de mortalité. Parle, Seigneur, dans la tranquillité
de la nature; Mon endurance, tu m'as broyé jusqu'à
en devenir ton argile, O nature sublime, dans ton silence j'entends ton cri mélancolique. Mer toujours mouvante de la vie, Grâces soient rendues au vainqueur de
mon cœur , Mon moi réfléchi, Tandis que j'errais par la forêt, une
épine piqua mon pied nu et cria: Je m'élèverai plus haut que le Ciel
le plus élevé, |